ange-noir

C'est un ange qui a perdu sa lumière à force de pleurer...

Vendredi 6 juillet 2007 à 15:52

Article de 2007



Une chanson magnifique avec un clip comme je les aime, avec des combats chevaleresques. Mais que demande le peuple
!!

Raaa j'adore ce groupe, et j'ai envie de dire "dommage qu'ils se soient séparer de la chanteuse", car sa voix me fais voyager vers l'époque oublié de ce clip.

Et oui, dès que j'écoute Nightwish je m'évade vers mes rêves. On a tous un groupe, un chanteur, une chanson qui nous évoque quelque chose. Et j'ai tout simplement envie de mettre ce clip, car je rêve en l'écoutant...

 

 

 

 

 

 

Lundi 11 juin 2007 à 19:07

                     
 

Article de 2007





 En pleine révision du BAC de français, dans mon manuel je tombe sur une page très intéressante parlant du "gothic roman" ou "roman noir". Je vous laisse découvrir ce qu'offre mon manuel sur ce genre littéraire.

 

 

 

Les abîmes du moi ou les ombres des lumières.

 

                 > La fin du XVIIIème siècle a vu le monde et l'histoire perdre leur tranquille transparence et devenir ambigus, voire énigmatiques. L'époque voit ainsi éclore une littérature qui reflète des inquiétudes nouvelles. Le roman gothique jette une lueur trouble sur les déchirements du moi, explorant la noirceur des pulsions refoulées, mettant en scène des monstres.


 

 

 

 

Le gothic roman ou le roman noir.

 

 

                  Le terme désigne un ensemble de romans publiés en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle et au début du siècle suivant. Le choix du terme roman à la place de celui de novel pour désigner ces récits renvoie au cadre architectural médiéval de ses intrigues. Qualifié encore de « récit de terreur », le gothic roman n'a qu'un but : provoquer le frisson et l'horreur chez son lecteur.

                  Il se caractérise par :

 

     - des personnages types : moines, prêtres pervers, jeune fille captive, jeune chevalier amoureux ;

 

     - un décor : paysages désolés, châteaux en ruines, abbayes abandonnées, églises, souterrains, cimetières, labyrinthes, forêts ;

 

     - une intrigue à rebondissement avec des situations fortes et répétitives : apparitions, enlèvement, emprisonnement, délivrance, meurtres, déguisements, viols ;

 

     - une atmosphère nocturne, irréelle, angoissante qui fait sa place au surnaturel (fantômes, statues animées …), une tonalité souvent fantastique.

 


 

 

                  > Cette violence tapie dans l'être humain se déchaine chez les libertins de Sade qui n'ont plus l'insouciance hédoniste* des libertins de Vivant-Denon (graveur, dessinateur, écrivain influencé par l'esprit des Lumières). Explorant la dualité de l'homme et des apparences, la littérature fantastique se développe et le diable, incarnation du mal et métaphore des forces cachées et ténébreuses, devient un personnage central de la littérature et de la peinture.

 

 

                    > Une fois encore, comme avec l'humanisme, on n'a pas affaire à un mouvement organisé, avec une doctrine et des maîtres, mais à une lame de fond de la sensibilité et des idées. Celle-ci se répand puis s'étend à un continent et à tous les arts pour jeter les bases du romantisme.

 



 

* hédoniste : hédonisme : doctrine qui prend pour principe de la moral la recherche du plaisir.

 

 

 

 

Après avoir lu cette définition, beaucoup de questions sont arrivées dans ma tête. Cela ma fais réfléchir à certaine chose et en comprendre d'autre. Et maintenant je me considère heureuse d'avoir trouvée cette page.

Vendredi 25 mai 2007 à 18:49

Article de 2007

 

 

 

             Chaque soir tu regardais ce ciel qui était le tien. Tu ne pourras plus jamais le voir avec tes proches. Quand tu les as quittés, cet astre était comme le feu dans la cheminée, brûlant ton corps rongé par la maladie. Détruit. Partis. Si seulement tu étais encore là pour voir tes fruits. Pourquoi être parti ? Pourquoi laisser ta famille seule ? Tu les aimais comme la flamme ardente de l'amour qui brule dans chaque être. Tu étais leur ange. Tu étais leur paix. Tu étais leur confident. Tu étais comme leur père. Ils ne t'oublieront jamais.

 

 

 

            En allant chercher tes enfants à l'école, tu t'amusais à les voir courir, sauter, crier, rire. Tu les aidais dans leurs travaux scolaires. Tu les cultivais. Tu as toujours été attentionné à eux. Tu les aimais comme un père. Tu les chérissais, les vénérais comme une idole antique. Malgré l'amour que tu leur portais tous les jours, tu souffrais intérieurement. Tu te détruisais un peu plus chaque jour. Mais le moment fatidique arriva s'en prévenir, tombant sur toi comme la foudre, comme la colère céleste punissant tes péchés.

            Pris de folie, tu ne peux plus contrôler tes actes, et tu cours vers le gouffre. Noyé par tes larmes de sang, tu continues à les faire couler. Tu regardes ce liquide pourpre ruisseler sur ton bras, pour tomber goutte à goutte sur le carrelage bleu. Tu n'as pas encore ressenti le besoin de traverser la rive, de traverser le miroir. Tu fais cet acte pour te libérer de ta souffrance accumulée. Tu panses la plaie et nettoies le sol pour effacer toutes preuves de cet instant. Sans le savoir, sans le comprendre, tu t'autodétruis.

            Le fleuve de ta vie est tumultueux, tourmenté par des courants violents qui te noies et t'engouffres dans les profondeurs. Une fois les preuves supprimées, tu t'allonges sur ton lit, anéantis, les yeux brouillés de larmes, de sanglot déchiré. Exténué par ce passage de folie, tu t'assoupis en laissant tes pensées voyager entre les songes.

            C'est le seul moment de paix dans ta journée. Mais ce bonheur est de courte durée. Ton repos est troublé par des cauchemars apocalyptiques. Tu te réveilles sous la douleur de ces images, et la souffrance qui assaillit ton bras.

            Dehors il pleut. Tu ressens le désir de te laver de tes crimes par la pureté de l'eau de pluie versée par la clepsydre des anges. Tu descends laborieusement les escaliers, pris de vertiges.

            Arrivé dehors, tu emplis tes poumons d'air nouveau. Tu ne le sais pas encore, mais ce geste ne te sera pas anodin. Tu t'assois au pied d'un arbre et écoutes la douce musicalité du vent dans les feuilles, rythmée par le clapotis de l'eau de pluie. Ici, tu te sens bien. Ici, tu ne pense à rien. Ici, tu te délies de tes liens. Ici.

            L'eau pénètre tes vêtements, ta chair, te fais frissonner. Sentir cette pénétration te donnes l'illusion d'un bien être. Car pour toi, l'eau tombée de Ciel le laves de cet acte encore chaud. Le temps passe, et tu restes sous cet arbre. Des pensées nouvelles t'envahissent. Elles sont bonnes et bénéfiques pour ton avenir. Tu prends conscience de ta faute, de ton égocentrisme.

            Tu n'es pas seul et tu as des enfants. Comme pour tourner la page, tu entends leur rire. Ils rentrent de l'école et tu n'es pas allé les chercher par ce temps. Cela te fait culpabiliser. Mais maintenant, tu n'en as plus cure, car tu as pris conscience. Tu comprends que tes enfants sont les rivières de la tranquillité de ton fleuve tumultueux. Tu comprends qu'ils sont ta bouée de secours, ce qui, par leur rire et par la flamme de l'amour visible par leurs yeux, te sauverons. Tu comprends qu'ils sont ton oxygène, et que cette bouffée d'air t'as rendu ta lumière. Tu comprends que tu n'es rien sans eux, et réciproquement. Tu ne peux donc partir sans les voir grandir. Tu comprends maintenant, que seule la clepsydre des anges t'arrachera à eux. Tu les aimes, ils sont ta vie.

 

 

 

            Malheureusement, tu étais seulement comme leur père. Tu étais leur grand-oncle, mais ils t'aimaient comme leurs parents. Tu as toujours été là pour eux, leur offrant cet amour, pauvre de nos jours. Vingt ans après cet acte, tu pars, dévoré par la maladie. Tu laisses derrière toi tes proches dans la douleur. Tu laisse derrière toi ta seule petite nièce qui suit tes pas, ceux de la déchirure et de la destruction.

 

 

 

Vendredi 11 mai 2007 à 16:11



Article de 2007





 

 

 

 

 

Coeur brisé par le chagrin,

Sang ruisselant sur le chemin.

 

Ame perdue dans les bosquets

Trainant ses chaînes sur le sentier.

 

Menant son corps à la fin

Il n'a pas poursuivit son destin.

 

Jetant son corps dans le gouffre,

L'âme part en poussière de souffre.

 

 

  

 

 

Dimanche 6 mai 2007 à 16:39


Article de 2007






Voici un groupe que j'adore. J'ai l'opportunité qu'il passe dans ma ville le 5 juin. A Nantes.

Jusqu'ici, tout est merveilleux. La place n'est pas très cher (33€) , j'ai l'accord de mes parents pour y aller (au zénith de Nantes), mais le problème, c'est qu'il mon posé une condition :

"Ne pas y aller seule"

Le voila le problème. J'ai personne avec qui je pourrai y aller. Je demande à droite... à gauche... personne. Mes parents ont dis : "On t'amène, et on te ramène toi et les personnes qui t'accompagne, s'il le faut. Mais tu n'y vas pas seule!"

 

 

 

 

Donc comme personne ne peut venir avec moi, je ne pourrai pas aller à ce concert, qui pourtant me tient à coeur.

 

Voici ce qui est écrit sur ce groupe magnifique, pour attirer les clients et les fans pour ce concert :

"La force dramatique de la musique d'Evanescence, sorte d'odyssée sonore qui passe en un instant de l'intériorité du timbre d'un piano à un déferlement de guitares, trouve un écho chez les fans du monde entier. L'agressivité intrinsèque du groupe s'équilibre avec le chant passionné d'Amy Lee et des textes qui touchent un public réceptif, confronté lui aussi au désir, à l'espoir, à l'amour et au chagrin."

 

 

 

Ils ont tout à fait raison, et c'est pour cela que j'adore ce groupe. Il est envoutant, merveilleux, exitant ...

 

 

 

J'adore ce groupe, mais leur concert me passe sous le nez.

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