Article de 2007





 En pleine révision du BAC de français, dans mon manuel je tombe sur une page très intéressante parlant du "gothic roman" ou "roman noir". Je vous laisse découvrir ce qu'offre mon manuel sur ce genre littéraire.

 

 

 

Les abîmes du moi ou les ombres des lumières.

 

                 > La fin du XVIIIème siècle a vu le monde et l'histoire perdre leur tranquille transparence et devenir ambigus, voire énigmatiques. L'époque voit ainsi éclore une littérature qui reflète des inquiétudes nouvelles. Le roman gothique jette une lueur trouble sur les déchirements du moi, explorant la noirceur des pulsions refoulées, mettant en scène des monstres.


 

 

 

 

Le gothic roman ou le roman noir.

 

 

                  Le terme désigne un ensemble de romans publiés en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle et au début du siècle suivant. Le choix du terme roman à la place de celui de novel pour désigner ces récits renvoie au cadre architectural médiéval de ses intrigues. Qualifié encore de « récit de terreur », le gothic roman n'a qu'un but : provoquer le frisson et l'horreur chez son lecteur.

                  Il se caractérise par :

 

     - des personnages types : moines, prêtres pervers, jeune fille captive, jeune chevalier amoureux ;

 

     - un décor : paysages désolés, châteaux en ruines, abbayes abandonnées, églises, souterrains, cimetières, labyrinthes, forêts ;

 

     - une intrigue à rebondissement avec des situations fortes et répétitives : apparitions, enlèvement, emprisonnement, délivrance, meurtres, déguisements, viols ;

 

     - une atmosphère nocturne, irréelle, angoissante qui fait sa place au surnaturel (fantômes, statues animées …), une tonalité souvent fantastique.

 


 

 

                  > Cette violence tapie dans l'être humain se déchaine chez les libertins de Sade qui n'ont plus l'insouciance hédoniste* des libertins de Vivant-Denon (graveur, dessinateur, écrivain influencé par l'esprit des Lumières). Explorant la dualité de l'homme et des apparences, la littérature fantastique se développe et le diable, incarnation du mal et métaphore des forces cachées et ténébreuses, devient un personnage central de la littérature et de la peinture.

 

 

                    > Une fois encore, comme avec l'humanisme, on n'a pas affaire à un mouvement organisé, avec une doctrine et des maîtres, mais à une lame de fond de la sensibilité et des idées. Celle-ci se répand puis s'étend à un continent et à tous les arts pour jeter les bases du romantisme.

 



 

* hédoniste : hédonisme : doctrine qui prend pour principe de la moral la recherche du plaisir.

 

 

 

 

Après avoir lu cette définition, beaucoup de questions sont arrivées dans ma tête. Cela ma fais réfléchir à certaine chose et en comprendre d'autre. Et maintenant je me considère heureuse d'avoir trouvée cette page.