ange-noir

C'est un ange qui a perdu sa lumière à force de pleurer...

Jeudi 29 novembre 2007 à 20:46

Article de 2007




Après l'obscurité froide, Elle marche dans le cœur de la forêt, où les oiseaux chantent pour un soleil naissant. Dans les veines des feuilles endormies, sur les branches des arbres, coulent des perles d'eau de lumières, ce trésor matinal source de toute vie. Elle s'approche du ruisseau qui danse autour des racines au rythme des clapotis sur les rochers. Mais le temps n'est pas à la joie, et le soleil s'inclinent vite face à la pluie bleutée qui couvre la musique d'un rythme plus sinistre. Elle s'allonge sur le tapis de feuilles encore fraîche de la nuit, et se laisse emporter dans les songes des larmes du ciel. Elle s'éloigne, Elle part, et très vite Elle oublie qui Elle est, qui Elle sera, et Elle ne sait plus qu'Elle est venu de 

 

 


 

 

 

L'obscurité revient. Elle ose enfin ouvrir ses yeux. Les feuilles frémissent au vent, et Elle grelote de ce froid qui la pénètre. Mais ce vent la ressource et lui prouve qu'Elle vit. Dame lune lui fait totalement oublier qui Elle est. Et Elle repart, attendant le moindre signe de quelqu'un, ou de quelque chose, pour l'aider à sortir de l'emprise de Dame lune.

 

 

 

Dame lune s'embrume face au caprice du temps, Elle en profite pour ce souvenir, et à cet instant, Elle se souvient

 

 

 

 

 

 

 

Une nuit Une maison en feu Une course dans la forêt Une chute Un rugissement L'odeur d'une bête atroce Un combat Un homme Du sang Un massacre Des crisDes appels au secours Et cette douleur au coup Une phrase d'une voix lointaine et froide : " La bête est morte, maintenant tu es sauve, mais à moi. "… Plus rien.

 

 

 

Dame lune, là haut s'allume. Elle oublie tout. Sa vision change. Le goût de sang de sa bouche ne peut plus partir. Elle rugit et cours vers une ferme. Le temps essaie de l'aider et cache Dame lune

 

 

 

Elle ouvre les yeux, paniqués. Des corps saignant autour d'Elle. Elle panique. Sort. Trébuche sur une pierre. Ses larmes lui glace le visage. Et c'est la qu'Elle entend la voix : « Tu finiras par t'habituer. Maintenant viens avec moi. »

 

 

 

Elle oublie qui Elle était. Mais Elle sait qui Elle sera. Elle sait qu'Elle est venue de

 

 






 

Texte : Moi même

Lundi 5 novembre 2007 à 15:19

Article de 2007



Le soleil s'en est allé.

La nuit tombe.

L'obscurité absorbe sa trace.

Son corps n'est plus.

Mais son souvenir et son amour reste.

 

 

 

               Nous serons toujours là pour qu'il vive en nous. Nous nous souviendrons de lui, mais sa présence partira avec nous. Pour te rendre hommage, il faut bien plus qu'un simple texte. Tu ne pouvais pas être immortel, mais en nous ton souvenir est éternel. Tu es bien plus qu'un simple souvenir. Tu es toujours près de nous. Tu as toujours étais là pour nous.

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

Tu t'en es allé.

La nuit tombe.

L'obscurité absorbe ta trace.

Ton corps n'est plus.

Mais ton souvenir et ton amour reste.

 

 

 

Tu as bien mérité ton repos.

Mais ne t'inquiète pas, tu n'es pas tout seul la haut.

Et nous te rejoindrons tous bientôt.

 

 

 

 

 

Dimanche 2 septembre 2007 à 20:30

              Article de 2007






              Lorsque nous étions petit(e)s, dans les environs de 4 à 8 ans, on adorait plus que tout les contes et les histoires qui commençaient par la symboliques phrases "Il était une fois..."  ( "on","nous" pronoms impersonnels qui qualifient celui qui l'emploie...
)

              Maintenant que nous avons grandis, nous avons changé de mentalité, de peau, et tout le restes (bref on change tous). Et cette symbolique phrase se transforme peu à peu en dégout, déception, en deux mot "à chier" (cela est mon point de vue, je respecte ceux qui reste dans l'émerveillement des contes, bah oui faut bien rêver non!! Ca m'arrive aussi...).


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               Un exemple burlesque et classique :

 

Il était une fois une belle est gentille princesse qui était enfermé dans la plus haute salle de la plus haute tour et qui attendait son beau et valeureux prince charmant. Sa seul compagnie était un dragon féroce qui protégeait le château pour empêcher le doux prince de libérer sa belle. Le prince est plus rusé qu'il n'en a l'air! Il se transforma en doux et magnifique petit lapin blanc pour atteindre la prison de sa belle. Il grimpa dans la plus haute salle de la plus haute tour, et reprit forme humaine, délivra la princesse et tua d'un seul coup d'épée le dragon qui faisait au moins 26 fois sa taille et qui crachait des torrents de feu. Il se maria avec la princesse et eurent plein de beaux enfants.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Mouai...... bof........ C'est un peu prendre les gamins pour des cons. Mais bon, cela développe l'imagination et les rêves enfantins. Les garçons se prennent pour les princes et les filles les princesses. (Quoi que des fois les garçons préfèrent être le dragon et tuer la princesse^^)



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Je préfère me raconter l'histoire sous cette forme :

 

Par un jour comme les autres, la princesse, au désespoir de ne point voir son futur époux, perdit tout espoir d'être libre un jour, et sympatisa avec le dragon. Elle commença par s'effondrer sous des sanglots, à hurler sa haine envers ses parents qui l'avaient foutu la pour ne point qu'elle fricote avec les notables du royaume. Peu à petit elle se transforma... Ses beaux cheveux blonds comme le blé devinrent noir comme les abîmes, ses yeux d'un bleu ciel devinrent d'un bleu royal, elle arachait ses belles robes roses bonbons pour enfiler des robes en dentelles noires et des velours bordeaux. Cependant, par un jour d'orage, elle vit un magnifique lapin blanc sur le seuil de sa porte. Le princesse furieuse de voir quelques chose de pur, alla prendre un couteau pour embrocher le bête. Mais contre toute attente, le lapin se mit debout et arracha son pelage blanc pour laisser place à une fourrure noir ébène. La princesse heureuse de la transformation, prit le lapin dans ses bras et l'embrassa. Celui-ci se transforma en un beau jeune homme grand et musclé avec des cheveux long et noir. Ce n'était pas le prince que ses parents désirez pour elle, mais c'était le prince de ses rêves. Le dragon les laissa partir et les emmena dans le domaines du prince. Ils vécurent dans le manoir hanté de prince et et vivèrent heureux.... Mais un beau jour, le vrai prince se présenta au château et le dragon de fit une joie de le bouffer bien griller, et oui sous une armure de fer. Cela faisait comme si il était dans une casserol!


 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

Ouai bah c'est peut-être pas mieux vu comment je conçois les choses. Mais je m'en fou, je m'éclate.

Vendredi 25 mai 2007 à 18:49

Article de 2007

 

 

 

             Chaque soir tu regardais ce ciel qui était le tien. Tu ne pourras plus jamais le voir avec tes proches. Quand tu les as quittés, cet astre était comme le feu dans la cheminée, brûlant ton corps rongé par la maladie. Détruit. Partis. Si seulement tu étais encore là pour voir tes fruits. Pourquoi être parti ? Pourquoi laisser ta famille seule ? Tu les aimais comme la flamme ardente de l'amour qui brule dans chaque être. Tu étais leur ange. Tu étais leur paix. Tu étais leur confident. Tu étais comme leur père. Ils ne t'oublieront jamais.

 

 

 

            En allant chercher tes enfants à l'école, tu t'amusais à les voir courir, sauter, crier, rire. Tu les aidais dans leurs travaux scolaires. Tu les cultivais. Tu as toujours été attentionné à eux. Tu les aimais comme un père. Tu les chérissais, les vénérais comme une idole antique. Malgré l'amour que tu leur portais tous les jours, tu souffrais intérieurement. Tu te détruisais un peu plus chaque jour. Mais le moment fatidique arriva s'en prévenir, tombant sur toi comme la foudre, comme la colère céleste punissant tes péchés.

            Pris de folie, tu ne peux plus contrôler tes actes, et tu cours vers le gouffre. Noyé par tes larmes de sang, tu continues à les faire couler. Tu regardes ce liquide pourpre ruisseler sur ton bras, pour tomber goutte à goutte sur le carrelage bleu. Tu n'as pas encore ressenti le besoin de traverser la rive, de traverser le miroir. Tu fais cet acte pour te libérer de ta souffrance accumulée. Tu panses la plaie et nettoies le sol pour effacer toutes preuves de cet instant. Sans le savoir, sans le comprendre, tu t'autodétruis.

            Le fleuve de ta vie est tumultueux, tourmenté par des courants violents qui te noies et t'engouffres dans les profondeurs. Une fois les preuves supprimées, tu t'allonges sur ton lit, anéantis, les yeux brouillés de larmes, de sanglot déchiré. Exténué par ce passage de folie, tu t'assoupis en laissant tes pensées voyager entre les songes.

            C'est le seul moment de paix dans ta journée. Mais ce bonheur est de courte durée. Ton repos est troublé par des cauchemars apocalyptiques. Tu te réveilles sous la douleur de ces images, et la souffrance qui assaillit ton bras.

            Dehors il pleut. Tu ressens le désir de te laver de tes crimes par la pureté de l'eau de pluie versée par la clepsydre des anges. Tu descends laborieusement les escaliers, pris de vertiges.

            Arrivé dehors, tu emplis tes poumons d'air nouveau. Tu ne le sais pas encore, mais ce geste ne te sera pas anodin. Tu t'assois au pied d'un arbre et écoutes la douce musicalité du vent dans les feuilles, rythmée par le clapotis de l'eau de pluie. Ici, tu te sens bien. Ici, tu ne pense à rien. Ici, tu te délies de tes liens. Ici.

            L'eau pénètre tes vêtements, ta chair, te fais frissonner. Sentir cette pénétration te donnes l'illusion d'un bien être. Car pour toi, l'eau tombée de Ciel le laves de cet acte encore chaud. Le temps passe, et tu restes sous cet arbre. Des pensées nouvelles t'envahissent. Elles sont bonnes et bénéfiques pour ton avenir. Tu prends conscience de ta faute, de ton égocentrisme.

            Tu n'es pas seul et tu as des enfants. Comme pour tourner la page, tu entends leur rire. Ils rentrent de l'école et tu n'es pas allé les chercher par ce temps. Cela te fait culpabiliser. Mais maintenant, tu n'en as plus cure, car tu as pris conscience. Tu comprends que tes enfants sont les rivières de la tranquillité de ton fleuve tumultueux. Tu comprends qu'ils sont ta bouée de secours, ce qui, par leur rire et par la flamme de l'amour visible par leurs yeux, te sauverons. Tu comprends qu'ils sont ton oxygène, et que cette bouffée d'air t'as rendu ta lumière. Tu comprends que tu n'es rien sans eux, et réciproquement. Tu ne peux donc partir sans les voir grandir. Tu comprends maintenant, que seule la clepsydre des anges t'arrachera à eux. Tu les aimes, ils sont ta vie.

 

 

 

            Malheureusement, tu étais seulement comme leur père. Tu étais leur grand-oncle, mais ils t'aimaient comme leurs parents. Tu as toujours été là pour eux, leur offrant cet amour, pauvre de nos jours. Vingt ans après cet acte, tu pars, dévoré par la maladie. Tu laisses derrière toi tes proches dans la douleur. Tu laisse derrière toi ta seule petite nièce qui suit tes pas, ceux de la déchirure et de la destruction.

 

 

 

Vendredi 11 mai 2007 à 16:11



Article de 2007





 

 

 

 

 

Coeur brisé par le chagrin,

Sang ruisselant sur le chemin.

 

Ame perdue dans les bosquets

Trainant ses chaînes sur le sentier.

 

Menant son corps à la fin

Il n'a pas poursuivit son destin.

 

Jetant son corps dans le gouffre,

L'âme part en poussière de souffre.

 

 

  

 

 

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