ange-noir

C'est un ange qui a perdu sa lumière à force de pleurer...

Dimanche 30 novembre 2008 à 21:58

Article de 2008








          



         

  Lors d’un somptueux bal, où les robes virevoltent, où les paillètes scintillent, où les soies épouse en harmonie les perles et les dentelles, où les nobliaux tentent de faire la cour aux Dames dans l’espoir d’obtenir leur faveur et de voler un baiser honteux, où tout le monde rit, bois, chante, danse, seule une jeune femme reste là, mélancolique et triste. Sa robe n’a pas de haute couleur comme toutes les jeunes femmes de son âge devraient avoir pour séduire un riche jeune homme plein de vigueur et prometteur.  Dentelles noir sur le buste, jupon de satin et de bandelette de velours noir, collier de dentelles en perles noir, regard larmoyant, visage vide de toute expression caractérise cette jeune femme.

 

Elle se dirige vers le balcon pour respirer. L’univers des froufrous pompeux et des couleurs à tout va, ne sont pas son monde.

 

Dehors il pleut. Enfin. Elle se sent dans son élément. Même le ciel pleure de ce qu’il voit, car les hommes détruisent le monde qui les maintient en vie. Un jeune homme la suivit dehors pour savoir pourquoi elle reste sur le balcon malgré cette pluie.

 

Elle lui répond d’une voix lointaine :

 

-«  J’aime la pluie. Cela me donne l’impression que quelque chose me comprend. La nature pleure avec moi. Elle me donne l’illusion de ne plus être seule. Les yeux des autres Dames scintillent de joie et de plaisir. Les miens brillent par le reflet de la lumière sur mes larmes. J’ai l’impression que la pluie me lave de mes souffrances, car je n’arrive pas à les tuer. La Mort est ma meilleure amie. Je la sollicite trop souvent. Mais, à mon plus grand désarroi, elle me rejette. Elle ne veut pas m’accueillir. Alors, j’attends avec impatience qu’elle me tende ses bras pour que je m’y abandonne, et que le froid m’envahit et me compresse les poumons pour sentir ce dernier souffle, et je pourrai enfin être heureuse ».

 

Alors le jeune homme ne sachant quoi dire, dénoua ses lèvres pour profaner des paroles cinglantes aux yeux de la jeune femme.

 

-«  Tu devrais porter des couleurs et sortir quand le soleil remplit les cœurs de joie et de gaité ».

 

-«  Je préfère sortir la nuit, car beaucoup de chose sont cachées derrière l’obscurité. Tout est en suspens, tout n’est qu’aventure lorsque le ciel s’habille de sa robe noir étoilé, car elle est source d’imagination et de merveille. Les rêves n’ont pas de limite lorsque l’obscurité vient voiler nos yeux de la réalité. Je hais le Soleil qui chasse la Lune. Quand cette boule d’énergie et de feu se lève, la vie reprend son cours et la chaleur et la lumière envahie d’un bonheur intense ceux qui n’ont pas conscience du monde dans lequel ils vivent, c'est-à-dire tout le monde. Sauf moi. Car cette clarté me gifle et me brûle dans mon être et torture encore plus mon moral, car je suis la fille de la nuit ».

 

-«  Alors je serais l’homme de tes nuits pour que ta solitude s’apaise et que tes promenades nocturnes ne soient plus des longues lamentations de désespoirs et de dégouts à l’égard du genre humain qui détruisent leurs vies. L’ondée lavera nos souffrances communes et ta tristesse se dissipera sur mon épaule et au creux de mon coups. Alors viens avec moi ma Dame des nuits, nous avons tant de nuit à passer, nos deux cœurs enlacés, et l’astre de la nuit, notre allié, sera la source d’abondance qui te ravivera, et tu guideras nos pas ».

 

C’est ainsi que la fille de la nuit et le jeune homme prirent leur envole pour atteindre la Lune et pour que leur nuit ne s’arrête jamais.

Elle avait réussi à sourire pour la première fois, et la Mort les accueillait dans son lit d’agonie.






Texte : Moi même



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Mercredi 12 novembre 2008 à 18:26

 Article de 2008

 




Au nom de la rose
Laissez la symphonie vous emporter
.




 

Au nom de la rose laissez vous vous évader avec cette femme douce est voluptueuse qui vous emmènera vers d’autre horizon.

Mais ne laissez pas la symphonie s’emballer. La rose sortira ses épines pour mutiler vos rêves qui deviendront cauchemars.



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Au nom de la rose
Laissez vous aller
.



 

Mardi 2 septembre 2008 à 16:59

 Article de 2008







Découvrez Epica!

 

 






Laissez-moi vivre dans mes rêves.

Laissez-moi m'évader dans cet imaginaire.

Je ne veux plus vivre dans la réalité.

Car nous sommes tous prisonniers et conditionnés.

 

Laissez-moi escalader ce mur invisible qui m'empêche d'exister dans mes songes.

 

 

 

 

 

Marcher sous la voute des arbres, en s'adonnant au plaisir, les cheveux dans le vent. Admirer les merveilles naturelles.

Toucher, sentir, regarder, et s'imprégner de cette nature environnante.

 

 

Puis résider dans cette voluptueuse demeure tant désiré, à l'époque où les animaux étaient le seul moyen d'acheminement des hommes.

A l'époque où les hommes contaient les louanges et la beauté des femmes

A l'époque où seul un homme des chemins répandait les nouvelles et les rumeurs.

A l'époque où le courage se mélangeait à l'horreur.

A l'époque où les seigneurs se devaient de protéger les faibles.


 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laissez-moi rêver de voyager dans le passé.

Laissez-moi espérer, un jour, de vivre dans mes rêves.

Samedi 5 juillet 2008 à 22:25

Article de 2008



Chat sombre, chat des nuits où es-tu ?

Chat sombre, chat des nuits viendras-tu ?

 

Ce félin miniature rodant sur les toits des maisons, rodant dans les rues des villes et villages, rodant sur les routes et les chemins, rodant en campagnes, en montagnes, ce félin miniature rodant toujours seul.


Aussi sombre que les ténèbres, noirs aux yeux scintillants comme la voute céleste endormie. Aussi silencieux que ces précepteurs donnant des leçons de chasse. Aussi vif et foudroyant que la colère du ciel. Aussi doux, aussi gracieux, aussi agile, aussi prédateur, aussi…

 

Chat sombre, chat des nuits où es-tu ?

Chat sombre, chat des nuits viendras-tu ?

 

Ici tu es sûr d'avoir un toit. Ici tu es sûr d'avoir un quartier dans une ville. Ici tu es sûr de ne pas roder seul. Ici tu es sûr d'avoir de l'amour. Ici, aussi

 

Je t'attends mon félin noir.

Je t'attends mon chat noir.

Je t'attends...



 


 

 


 


 


 


 

Ah… J'ai l'espoir qu'un jour, non, je caresse seulement l'espoir qu'un jour mes supérieurs acceptent que ce félin miniature noir viennent sous notre toit.


 


 



[Si quelqu'un pouvait me donner des arguments pour que je puisse les convaincre que ce n'est pas si méchant que cela un petit chat...]


 


 


.+.Utopie.+.

ange-noir

Jeudi 27 mars 2008 à 21:25

Article de 2008



Mon monde.

Je dirais plutôt mon utopie.

Et oui le monde merveilleux existe-t-il pour moi ?

 

 

 

D'un côté je réponds oui, et d'un autre côté je réponds non. Mais je dirais plus non, et un petit oui. Le monde ne sera jamais merveilleux, qu'on se le dise. Alors mon monde merveilleux est fictifs, imaginaire. Mon utopie est dans ma tête, dans mes rêves. A tout moment, mon esprit part. J'ai toujours la tête dans les nuages. Dans ces moments là, je songe à mon monde.

Je m'invente des histoires où tous ce fini toujours bien. Je suis toujours la gagnante. Mais dés que je reviens sur terre, la réalité me rattrape et là, c'est le drame… Je ne suis pas une gagnante, mais une perdante.

Dans mes histoires, je suis toujours heureuse et pleine de vie, ou alors, si je ne le suis pas, il y a toujours quelque chose qui me remonte. Mais dans la réalité, je sombre très vite.

 

 

 

 

J'aimerais rester dans mes rêves, dans mes utopies.

 

 

 

 

 



 

 

 

 

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